Comme la musique, la danse, la photographie, la mode, la cuisine est un langage universel intelligible par tous et par chacun. Elle dessine les contours de notre existence quotidienne, du petit déjeuner au souper en dit long sur nous, nos passions, nos phobies. Elle entre dans les replis les plus intimes de notre âme avec la mémoire et la nostalgie. Elle convoque nos sens et lorsqu’elle est réussie, elle procure des émotions délicieuses.

Pour honorer ce lieu mythique et ses boiseries imaginées par l’artiste Majorelle, il fallait donc imaginer une cuisine suffisamment délicate et végétale mais aussi douce que percutante. Une vision moderne de la nature. La pertinente rencontre de produits connus qui se colorent le temps d’un menu de saveurs et épices inattendues ...
Autant d’évasions que le Chef propose
pour une nature magnifiée, transcendée.

Donnant ainsi à l’acte ultime de cuisiner une valeur de partage, qui le hisse au rang d’un patrimoine culturel, d’un art vivant dont l’on ne peut, ni ne voudrait, plus se passer aujourd’hui.

Tel est l’Art nouveau de la cuisine du Lucas Carton.